Les Stories : le tournant que nous avons raté (1)
DEV CORP est une compagnie qui évolue dans le domaine des TICs en tant que fournisseur de services et de solutions informatiques. L’équipe a été constituée sur les bases de l’esprit groupe, la compétence, l’exigence en terme de qualité et la volonté d’entreprendre .En somme une équipe jeune, dynamique, qualifié, pleine d’inspiration et de créativité.
Ce texte est la traduction d’un article initialement publié sur le blog Medium #BoboDigitalTalking.
Facebook nous l’aura assez démontré, il ne faut jamais négliger la portée de s’inscrire sur un réseau social même en temps qu’entreprise. Demandez à ceux qui étaient réticents au début,prétextant que « ça fait gamin et pas trop sérieux »? Maintenant nous retrouvons sur Facebook autant le gamin boutonneux en pleine crise d’adolescence, notre grand-mère en maison de retraite, que notre actuel/futur employeur ou client! On est toujours réticent là? Non? Prenons en de la graine…Et ramenons la question dans le contexte Snapchat et Instagram. Devrais-je représenter mon entreprise sur ces réseaux ? Avantages et Inconvénients? Ces questions et beaucoup d’autres nous ont poussé à mener une étude ayant pour résultat la suite de cet article qui sera divisé en deux parties.
I. C’est quoi au juste ?
SnapChat et Instagram font à eux seul 650 millions d’utilisateurs dans le monde: respectivement 150 millions et 500 millions (eh oui tant que ça).On vous l’accorde ,il s’agissait d’une population d’utilisateurs majoritairement jeunes à leurs débuts mais maintenant on note la présence d’entreprises, de célébrités et de personnes d’ âge mûr.
Ces réseaux sociaux nous permettent d’avoir une prise directe avec les consommateurs (vous nous direz oui, mais ceci n’est pas nouveau en communication digitale !). Sauf que là, quand nous disons Direct ça l’est vraiment avec SnapChat/Instagram dans la mesure où il s’agira de spontanéité (photo ou vidéo prises et diffusées hic et nunc) et de créativité pour s’approprier ce public et tisser des liens avec eux (vous avez dit capital sympathie ?). Il faudra passer son message sur un ton plutôt amusant (la meilleure des tactiques) ou d’une manière très captivante mais le faire passer quand même.
II. Contexte
27 Août 2016 : le travail de réflexion débute lors d’une discussion dans le groupe d’échange des Social Media Manager au Sénégal sur Facebook. Le débat portait ce jour là sur les raisons de la présence ou non d’une société sur Snapchat. Ainsi que sur les autres facettes, si elles existent, de ce réseau social sur qui certains avaient déjà émis un jugement personnel. Nous ne nous rendions pas compte à ce moment là de la gravité de notre situation qui était aussi celle de plusieurs autres acteurs du monde de la communication digitale et des entreprises.
Le constat est le suivant :après cinq années de croissance soutenue, Instagram comme Snapchat sont toujours considérés par la plupart comme de simples réseaux sociaux pour des photos de tourisme ou de mode. En effet ils ont la réputation d’être un espace d’évasion pour les jeunes:un préjugé qui n’évalue pas le nombre total d’utilisateurs ainsi que sa répartition par tranches d’âge.
Bien que l’assertion suivante “regardez les usages de la cible en premier et ensuite faire des choix médias de communication” est vraie, elle a trop été prise à la lettre par nos entreprises dans leur stratégie de communication. Nous pratiquons une sous utilisation manifeste des possibilités du monde 2.0: le comportement d’ “early adopters” fait défaut Nous ne cherchons pas à bâtir notre présence digitale dès que nous flairons l’avantage à exploiter un outil. Une fan-base se construit “along the way” et l’approche inbound marketing est/sera un des secret du succès de cette construction.
III. Et si on attaquait enfin le sujet : quel tournant a-t-on raté?
Comme je vous ai fait remarqué plus haut,cela va sans dire que l’utilisation de ces outils permettent d’augmenter le capital sympathie et d’atteindre une cible plus jeune.
En parlant des jeunes..Vous les voyez regarder la télévision,lire les panneaux publicitaires ou encore feuilleter des magazines? Mais non!ils sont occupés!beaucoup trop occupés à faire des “Stories” et à regarder celles des autres.
Voilà pourquoi il faut y être!Pour être vu,connu et même apprécié (why not? ). Le Sénégal a une population majoritairement jeune,ce ne serait pas très futé de ne pas les compter parmi les consommateurs.Ne perdez pas trop de temps,une “Storie” sur Snapchat ou Instagram sera plus regardée et paraîtra moins encombrant que le panneau publicitaire sur la route!(enfin si cela est bien fait).
La majorité des grandes entreprises de notre pays n’est présente que sur Facebook(et là encore il faudrait voir de quelle présence il s’agit; surtout s’il n’y a pas un vrai CM derrière). Elles ne prennent pas en compte le fait que les plus jeunes sont de moins en moins assidus sur ce réseau(moins on est surveillés, mieux c’est -> SnapChat, Instagram).
Si par mégarde vous n’êtes dotés ni d’une belle plume ou d’un beau coup de pinceau,pas de panique !Il est relativement facile de faire du storytelling avec ces “Stories”. Créer du contenu sous forme de vidéos courtes et attractives:c’est la meilleure manière de “disrupter” le storytelling tel qu’on le connaissait.
L’erreur serait de se dire par exemple qu’un géant comme Apple n’a pas de compte déclaré officiel sur les réseaux sociaux encore moins sur les deux qui font l’objet de notre article. Alors pourquoi vous? Ce qu’il faut savoir c’est qu’Apple est bel est bien présent sur les réseaux sociaux mais pas Officiellement.Qui n’est jamais tombé sur un youtubeur qui laissait paraître (sans en avoir l’air)leur logo dans ses vidéos? Ce sera bientôt au tour des Storytelleurs (si ce n’est pas déjà fait!tenez-nous informé en tout cas)ayant une large notoriété sur Snapchat et Instagram de nous montrer leurs “gadgets pomme croquée”.Quelle belle manière d’être présent!
Qu’avons nous raté? le tournant du storytelling via les mini-vidéos mes chers amis. Vous ne voyez donc pas les potentialités qui s’offrent à vous, de diffuser un contenu qui sera regardé immédiatement ou à la fin de la journée par tout utilisateur ayant des liens dit “follow” avec vous. Un contenu qui sera regardé dans la minute bien plus que votre tweet posté depuis 30 minutes, votre statut Facebook publié depuis 1 jour et votre vidéo YouTube disponible depuis 1 mois. Nous sommes encore en retard par rapport à l’occident qui réalise déjà de grands succès dans le domaine de la production de contenu de ce type. Nous, nous avons notre créativité et cette masse d’utilisateurs qui ne demandent qu’à être émerveillés par nos réalisations pour consommer local. Amateur de B2C préparez vous, la suite de l’article va vous intéresser… On se retrouve dans la partie II.
C’est indéniable ,la communication digitale prend un autre tournant avec ces réseaux sociaux.Mais il faut savoir atteindre sa cible donc aller vers elle,savoir marquer les esprits le temps d’une “Story”et en tirer profit.
Oui mais il y’a encore d’autres questions :Comment tirer profit de ces réseaux ?Quelles erreurs doit-on y éviter?Bien difficile de savoir avant de se lancer,c’est pourquoi je vous fait part mon expérience sur ces réseaux dans la deuxième partie de cet article 😉 qui sera publiée bientôt.
#BoboDigitalTalking
L’équipe de rédaction
Diouldé SY(Community Manager),
Elhadji Moussa KA(Digital Brand Manager),
Cheikh Ahmadou Bamba FALL(IT Business Manager)
www.devcorptechnologies.com
Compléments
La recommandation de Cheikh Amadou Bamba Fall
« Si par mégarde vous n’êtes dotés ni d’une belle plume ou d’un beau coup de pinceau,pas de panique ! Il est relativement facile de faire du storytelling avec ces “Stories”. Créer du contenu sous forme de vidéos courtes et attractives : c’est la meilleure manière de “disrupter” le storytelling tel qu’on le connaissait. »
Le regard d’Ibuka Ndjoli
Je ne pense pas que toutes les boîtes doivent sauter sur l’opportunité que sont Snapchat et Instagram. S’il faut suivre le principe de l’Inbound Marketing, investir ces autres réseaux n’est pas toujours intelligent. Cela peut se révéler une dispersion inutile, ou, au pire, un investissement sans retour (ex: avoir un compte, publier des stories que personne ne regarde). Je crois qu’avant de décider d’investir ces réseaux, il y a 3 questions à se poser :
1- Ai-je quelque chose d’intéressant à raconter?
2- L’attention de la majorité de ma cible se trouve-t-elle sur ces réseaux?
3- Puis-je produire de manière continu des contenus sur eux?
Si à l’une de ces questions la réponse est NON, autant mieux ne pas le faire.
Le coin des experts est une rubrique du blog du disrupteur. Elle accueille les contributions de personnes ayant une certaine expérience en entrepreneuriat, en communication, en marketing ou dans n’importe quel autre domaine connexe. Le but de cet espace est de permettre au public cible de profiter de l’expérience des professionnels des différents secteurs d’intérêt.
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